
Oeuvre cinétique de Charly Salvatge.
La "Fabrique à Monkey" est un autel profane érigé à l'ingéniosité paradoxale de l'humanité. Au cœur de son mécanisme complexe, illuminé d'une lumière céleste, se révèle l'image d'un singe, tirée des sombres annales de "Judge Dredd ». Un clin d'œil à l'année 1985 où nos propres prophéties dystopiques prenaient forme. Ce n'est pas tant la fabrication d'une entité simienne, mais celle d'un miroir cosmique : la Fabrique à Monkey est le symbole poignant de notre propre servitude auto-imposée. Chaque rouage grinçant, chaque fil électrique entrelacé, chaque pulsation lumineuse résonne avec le battement d'un univers où l'homme, tel un automate prisonnier de ses propres créations, tourne en rond, asservi par ses désirs débridés et son insatiable soif de contrôle. Tel un singe, l'humanité s'agite, esclave de ses propres chaînes invisibles, tandis que les étoiles, indifférentes, observent depuis l'éternité cette danse mécanique et absurde sur la scène infinie du cosmos.